jeudi 15 septembre 2011

Au nom de la tradition...


 La chasse à courre

Seul et dernier pays en Europe à conserver des méthodes de chasse d’une autre époque, la France maintient par « tradition » la chasse à courre, héritée d’un temps où la violence, la cruauté, la barbarie étaient autant de plaisirs que l’ancienne noblesse s’offrait comme divertissement.
Pire en affichant plus de 400 équipages repartis sur la quasi-totalité du territoire national elle dit aujourd’hui s’enorgueillir de perdurer dans l’exercice d’une pratique qui fait de la souffrance de l’animal poursuivi une source  de jouissance aussi morbide que perverse.



Insensibles à la douleur physique, à la monstruosité d’une pratique barbare, les chasseurs à cor et à cri banalisent, fêtent et célèbrent, avec la sainte bénédiction de l’Eglise de France, le massacre et la torture infligée aux animaux chassés se gorgeant  d’un spectacle de sang et de douleur digne des pires tortionnaires de l’histoire de l’humanité.

Et ceci saison après saison dans le plus total mépris de la vie, du respect de notre bien à tous – la richesse naturelle de la faune sauvage. Dans la plus superbe des insolences aussi, servie par la piétaille et la canaille qui lui sert d’alibi, abreuvant le petit peuple suiveur des mises en scènes à la hauteur de toutes les atrocités commises par l’homme sur les champs de bataille de jadis.

Ils détiennent le pouvoir, ils détiennent les plus grandes fortunes, ils dirigent ce pays, ils sont souvent châtelains.

Est-ce l’image que la France veut donner d'elle-même au XXIème siècle ?

Source : http://www.chasse-a-courre.com/



Pétition anti-chasse à courre : >signer<

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La Corrida

La corrida, rite sanglant réprouvé par 66 % des Français (IFOP mai 2010) consiste à torturer six taureaux durant un quart d’heure chacun.
En premier lieu, le picador enfonce une lance (jusqu’à trente centimètres de profondeur) et fouille la plaie, afin de cisailler le ligament de la nuque et contraindre l’animal à baisser la tête. Il ouvre ensuite la blessure en y plantant six harpons de quatre à sept centimètres : les banderilles. L’animal est enfin mis à mort, au mieux d’un seul coup d’épée, mais c’est rarissime. Une épée plus courte et un poignard sont alors nécessaires pour porter les coups ultimes. Triste record détenu à ce jour : trente-quatre tentatives !

L’afeitado est une mutilation légalement pratiquée lors des corridas de bienfaisance (sic !) au profit d’associations caritatives – AIDES, Chrysalide, Sang pour sang, Sésame autisme, La Croix-Rouge, Ciel ou La Clé – afin de réduire les risques encourus par les toreros censés se produire à titre gracieux. Ce procédé indigne consiste à scier à vif cinq à dix centimètres des cornes du taureau, puis à repousser la matière innervée vers la racine, ce qui revient à ôter au taureau toute perception spatiale et à le diminuer psychologiquement. Ces « festivals de malfaisance » échappent à la TVA à raison de six par an ! Les toreros, qui peuvent gagner jusqu’à 300 000 euros pour une seule prestation, prennent de moins en moins de risques en exigeant ces amputations ignobles, d’autant que de 1948 à 1993, on a enregistré six morts pour 34 033 taureaux tués en France et en Espagne.
Nourris aux aliments composés, les animaux évoluent dans des espaces de plus en plus réduits et manquent de qualité musculaire. La plupart s’agenouillent, pitoyables, dès leur entrée en piste : un comportement que les commentateurs taurins qualifient pudiquement de « faiblesse ». Des sédatifs leur sont souvent administrés. Effectués sur 6 000 taureaux tués en Espagne en 1997, vingt-sept prélèvements ont été analysés et quatre ont révélé la présence de produits illicites : du Fénylbutazona, utilisé pour dissimuler des boiteries, et des traces de Flumixin, un anti-stress qui favorise l’endormissement !
Enfin, des autopsies en notre possession attestent qu’en 1995 et 1996 une proportion accablante de taureaux était frappée de maladies particulièrement invalidantes. Comment oser, dès lors, parler d’un combat d’égal à égal ?



Des « écoles » enseignent aux enfants, dès six ans, l’« art » de torturer et de mettre à mort. Les pouvoirs publics leur distribuent, ainsi qu’aux organisateurs de corridas plusieurs millions de subventions sortis tout droit de la poche des contribuables !
La loi est telle que, dans une zone de tradition locale ininterrompue, n’importe qui peut tuer un veau dans des conditions effroyables. Des enfants se font la main, l’épée entre, ressort, on se met à plusieurs pour achever l’animal et l’agonie a lieu dans un bain de sang.
Pourtant le code du travail interdit aux moins de seize ans d’être produits dans une entreprise de spectacles. Malgré ce, les organisateurs n’hésitent pas à passer outre car le public a besoin de sensations de plus en plus fortes. L’arène n’est-elle pas l’ultime endroit où l’on peut encore, en toute légalité, se délecter de la mort de l’animal et parfois en prime de celle d’un homme ? Alors, un torero miniature, quelle aubaine !
Mais grâce à la vigilance de l'Alliance Anticorrida, le directeur des arènes de Nîmes a écopé d'une forte amende pour infraction à la législation du travail en 1997, et, en 2008 des enfants ont été interdits d'arènes et les spectacles annulés.

Pour ce qui est des subventions publiques, le sondage Ipsos de 2010, montre que 61 % des Gardois désapprouvent le financement public des écoles de tauromachie et que 66 % d'entre eux sont hostiles aux corridas.
La promotion de la tauromachie s’infiltre partout, dans les établissements scolaires et même dans les hôpitaux. À la Timone, à Marseille, en 1999, des toreros ont offert à de petits cancéreux un spectacle, sans effusion de sang, ce qui amène insidieusement les enfants à banaliser, voire apprécier la cruauté. Pour preuve : le directeur des arènes de Nîmes les convia à assister à une novillada* peu après.
La corrida joue sur le registre pervers de la séduction : les couleurs, l’habit de lumière, le dépaysement, la fanfare. Tout est pensé afin d’occulter la réalité sanglante, jusqu’à évoquer fallacieusement « ces taureaux que l’on ne tue pas », lors des corridas portugaises. Or, ces taureaux-là sont systématiquement abattus dès leur retour au toril, loin des regards. Ainsi la morale paraît sauve…
C’est également très « tendance » d’assister à une corrida. Certains ont honte d’avouer qu’ils n’aiment pas ce spectacle, de crainte de ne pas être intégrés. Ils préfèrent laisser faire, laisser dire, faire comme si. C’est ainsi qu’on en vient peu à peu à perdre son âme et à subir la dictature d’une minorité qui joue sur le sentiment de culpabilité. Mais, depuis quelques années, à force de présence et de travail, la roue tourne en notre faveur et les consciences s’éveillent…

Car la barbarie est indéfendable. Aucun argument ne résiste à un examen objectif. Importée d’Espagne il y a cent cinquante ans, la corrida ne fait nullement partie de nos traditions. Il faut être muni d’un dictionnaire pour en décoder le langage ! L’argument économique ne tient pas non plus : justifier la cruauté par l’argent reviendrait à remettre en cause l’essentiel d’une nation qui se prétend civilisée. Quant à l’art, dialectique éculée qui ne fait plus illusion, Victor Hugo, Courteline et Malraux, farouches opposants à la corrida, n’ont rien à envier à Goya, Picasso ou Hemingway !

Enfin, eu égard à leur prétendu courage, rappelons que, en 1992 à Saint-Sever, des toreros ont organisé une expédition punitive de nuit, par vengeance et par dépit. En effet, on leur avait préféré des tueurs espagnols. Au lieu d’affronter les véritables responsables, ils ont préféré poignarder lâchement les taureaux prévus pour la corrida du lendemain ! Denis Loré et Stéphane Fernandez Meca, condamnés en 1994 pour « destruction de biens mobiliers », sont devenus matadors vedettes !
Quant aux chevaux, que l’on n’évoque jamais, leur sort n’est guère plus enviable… (ICI).
Alors, à ceux qui prétendent aimer les taureaux et les chevaux, répondons : « On ne tue pas ce que l’on aime ! »

Source : http://www.allianceanticorrida.fr/ 



Pétition anti-corrida :  >signer<


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